La stigmatisation basée sur la corpulence des corps est appelée la grossophobie.
Elle se manifeste de différentes manières : dans les relations au quotidien, à travers des interactions avec le corps médical, dans les médias, ou dans les interventions populationnelles visant l’obésité.
La stigmatisation empêche les gens d'atteindre leur véritable potentiel de plusieurs façons. C'est nous en tant que société qui en payons le prix.Dre Theresa Tam, Administratrice en chef de la santé publique du Canada1
La grossophobie se nourrit de stéréotypes et de préjugés négatifs qui visent les personnes ayant un poids considéré comme étant trop élevé. De plus, elle prend souvent racine dans un manque d’éducation au sujet de la complexité des facteurs qui influencent le poids2. Au Québec3 :
La grossophobie n’est pas sans conséquences pour la santé et le bien-être de nos concitoyen.ne.s. Elle est associée à 2,4-6:
Pour en savoir plus sur les niveaux de grossophobie, leurs manifestations et leurs conséquences, consultez notre fiche sur la grossophobie.
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Afin de faire face à la grossophobie, nous devons d’abord prendre connaissance de nos préjugés, les reconnaitre, et ensuite agir pour créer des milieux de vie sains, sécuritaires et inclusifs pour toutes et tous.
L'obésité est considérée comme un enjeu de santé publique par plusieurs instances.
En apprendre plus
La grossophobie est une forme de discrimination nocive pour la santé.
La préoccupation liée au poids peut mener à des pratiques de gestion de poids malsaines.