Depuis la caractérisation de l’obésité à titre d’enjeu de santé publique prioritaire par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), plusieurs interventions visant à la prévenir ou à la traiter sont déployées.
Au delà du poids, la prévalence des facteurs de risque de maladies chroniques évitables, comme le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires et certains cancers, demeure élevée. Au Canada1 :
L’indice de masse corporelle (IMC) est l’indicateur le plus utilisé pour estimer l’embonpoint et l’obésité des populations2. Comme il ne tient pas compte de la composition corporelle (masse musculaire, ossature, répartition des graisses), de la croissance et des habitudes de vie, il ne devrait pas être utilisé pour évaluer la santé d’une personne.
La prévalence de l’obésité a augmenté durant les trente dernières années. En 2015-2016, elle touche un Québécois sur cinq et une Québécoise sur six3. En 2015 :
Au pays, plus de 6 adultes sur 10 sont en surpoids ou sont obèses selon leur indice de masse corporelle6. En 2015 :
Bien qu'aucun lien de causalité n'a été établi, l’obésité est associée au diabète de type 2, aux maladies cardiovasculaires, au syndrome métabolique, à plusieurs types de cancers, à certains problèmes respiratoires, aux troubles musculosquelettiques, à la stéatose hépatique, aux troubles de la vésicule biliaire et aux maladies rénales chroniques9-14 .
Chez les enfants, l’obésité est associée à l’apparition précoce de maladies comme le diabète de type 2, l’athérosclérose et l’hypertension15.
Une panoplie de facteurs influencent la santé, comme les habitudes de vie, la génétique, l'âge et le niveau socioéconomique. La santé ou les habitudes de vie d'une personne ne se résument donc pas par son poids. De plus, la grossophobie agit comme un obstable à la santé.
Les milieux de vie dans lesquels nous vivons influencent nos habitudes de vie. Ainsi, bâtir des milieux de vie plus sains permet de favoriser la santé.
« La santé et le bien-être d’une population dépendent de plusieurs déterminants de l’environnement physique. Les politiques, les mesures liées à l’aménagement du territoire et les caractéristiques de l’environnement bâti et aménagé font partie de ces déterminants. »Institut national de santé publique du Québec18
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Pour en savoir plus, consultez nos infographies sur l'obésité et l'importance d'investir en prévention.
Au Québec
Au Canada
L'obésité est considérée comme un enjeu de santé publique par plusieurs instances.
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La grossophobie est une forme de discrimination nocive pour la santé.
La préoccupation liée au poids peut mener à des pratiques de gestion de poids malsaines.